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Par nanou1502 le 18 Octobre 2009 à 16:19
Cette fête rassemble bon nombre de pratiquants occasionnels qui viennent prier pour leurs morts. Sans doute ce n'est pas l'objectif de la fête de la Toussaint, mais leur participation peut être l'occasion pour eux de reprendre conscience du sens de la vie humaine. La Toussaint leur rappelle que la vie humaine s'achève dans la vie totale avec Dieu au delà de la vie terrestre. L'évocation des saints du ciel nous apporte une lumière pour la vie actuelle.
La fête de la Toussaint témoigne de l'espérance chrétienne devant la mort. Elle atteste qu' à la fin de notre existence terrestre la vie n'est pas détruite, elle est transformée. C'est la fête de la vie éternelle, la fête du ciel. Chaque personne est appelée à ressusciter un jour avec le Christ et à être associée à sa résurrection et à son bonheur éternel. La Toussaint est la fête joyeuse de la victoire du Christ dans la vie de beaucoup d'hommes.
La Toussaint est la fête de tous les saints, de tous ceux qui sont admis à partager le bonheur de Dieu. Ils nous attendent et nous tendent la main : grands saints et saints anonymes qui ont entendu le message des béatitudes et y ont répondu. C'est la fête de tous les saints connus et inconnus. C'est la fête de la grande foule des saints qui n'ont pas été "canonisés" cad reconnus comme saint officiellement par l'Église.
Il ne faut pas oublier que la Toussaint est un jour de fête et non pas de tristesse, on fête la vie et tout les saints...
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Par nanou1502 le 18 Octobre 2009 à 16:19
La Toussaint, contrairement à la plupart des grandes fêtes liturgiques, ne tire pas son origine des textes bibliques. Au Ve siècle, les moines qui évangélisaient l'Irlande, la Grande-Bretagne et la Gaule se trouvèrent confrontés à la fête religieuse de Samain, au début du mois de novembre actuel, qui marquait le début de la moitié sombre de l'année. Pendant les jours de Samain, le monde des vivants communiquait avec celui des dieux sur le plan symbolique. Cette fête était l'occasion de rituels druidiques, de banquets et de beuveries. Ces rituels, profondément ancrés dans la civilisation rurale, perdurèrent bien après la christianisation des populations.
Après la transformation du <a-redirect href="http://www.kazeo.com/wiki/Panth%C3%A9on_de_Rome" title="Panthéon de Rome"></a-redirect><a-redirect></a-redirect>Panthéon de Rome en sanctuaire chrétien, le pape Boniface IV le consacra à la Mère de Dieu et à tous les saints martyrs. Une « fête de tous les martyrs » fut alors célébrée le 13 mai. Vers 830, le pape Grégoire IV transféra cette fête au 1er novembre, en l'étendant à « tous les saints ». Sur son conseil, l'empereur Louis le Pieux institua la fête de tous les saints sur tout le territoire de l'empire <a-redirect href="http://www.kazeo.com/wiki/Carolingien" title="Carolingien"></a-redirect><a-redirect></a-redirect>carolingien. Dédiée à Tous les Saints, c'est-à-dire à l'ensemble des personnes que l'Église reconnaît dignes d'un culte du fait de leur vie exemplaire et de leur proximité avec le divin, elle ne doit pas être confondue avec le memento de tous les défunts, <a-redirect href="http://www.kazeo.com/wiki/F%C3%AAte_des_Morts" title="Fête des Morts"></a-redirect><a-redirect></a-redirect>fête des Morts, fêté le lendemain, qui est un héritage des lectures monastiques du « rouleau des défunts » : la mention des frères d'une abbaye ou d'un ordre au jour anniversaire de leur décès, inauguré par Odilon, en l'abbaye de Cluny au XIe siècle.
Cependant, du fait que la Toussaint, contrairement au 2 novembre, est un jour férié l'usage est établi de commémorer les morts le 1er novembre au lieu du 2, comme le témoigne la tradition multi-séculaire de chandelles et bougies allumées dans les cimetières et, depuis le XIXe siècle, le fleurissement des tombes à la Toussaint (évènement particulièrement bien représenté dans le tableau "La Toussaint" du peintre Émile Friant).
La construction de dizaines de lanternes des morts (pour certaines de véritables ouvrages de maçonnerie) dans diverses localités de France (principalement dans le Massif central et terres adjacentes, ainsi qu'en Bretagne) s'il ne peut être envisagé comme la survivance d'un culte celtique aux ancêtres témoigne de l'attrait de ces formes cultuelles auprès des contemporains.
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