• ŸSymboles laïcs : les œufs, les cloches, les lièvres.

     

    Les cloches de Pâques : après avoir sonné à toute volée le chant de Gloria, pendant la messe du Jeudi saint, les cloches se taisent jusqu’à la nuit de Pâques.

    Elles rappellent ainsi la mort du Christ. On dit que les cloches s’envolent pour Rome pour y accomplir leurs Pâques, pour déjeuner avec le Pape ou se confesser à lui. Au retour, pour annoncer la résurrection du Christ, elles déversent une pluie de friandises dans les jardins et les prés.

             Les œufs de Pâques : L’œuf, symbole de vie, a été associé à Pâques, fête de la vie nouvelle.

             Le lièvre de Pâques : En Allemagne, en Autriche, en Grande-Bretagne et même en Alsace, c’est un lièvre qui pond ses œufs. Pourtant, le lièvre ne pond pas d’œuf mais son gîte est une cavité creusée dans le sol et garnie de branchages : on dirait un nid. Pour cette raison, et comme cet animal se reproduit rapidement, on l’a associé à l’œuf, symbole de fertilité et de fécondité.

     

    Parfois, on dit aussi qu’on associe le lièvre à Pâques puisque c’est un animal rapide et cela renvoie à la nécessité de répandre la Bonne Nouvelle de la résurrection de Jésus rapidement.

     

     

     

     

     

     

     

     

                       ŸSymboles religieux : l’eau, la lumière (cierge pascal), la croix.

     

     

     

     

    La lumière : Lors de la veillée pascale, le soir du samedi saint, on bénit le feu nouveau. La lumière et le feu sont des symboles qui renvoient à la naissance de l’humanité.

    L’eau : Lors de son dernier repas, Jésus propose de laver les pieds des disciples présents. Depuis, on bénit également l’eau nouvelle qui possède un pouvoir purificateur. 

    La croix : Elle rappelle Jésus mort sur la croix. Elle témoigne de la foi des Chrétiens.


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  • Pâques (ou dimanche de Pâques) est une fête religieuse chrétienne et commémore la résurrection de Jésus-Christ, le troisième jour après sa passion. C'est le jour le plus saint du calendrier chrétien. Il marque la fin du jeûne du Carême.

    « Pâque », de l'hébreu פסח Pessa'h « il passa [par dessus] » d'où « passage », est le nom de la fête juive qui commémore la sortie d'Égypte. D'après les Évangiles, c'est pendant cette fête juive qu'eut lieu la résurrection de Jésus ; c'est pourquoi le nom a été repris pour désigner la fête chrétienne. Le mot hébreu donne en latin Pascha dont dérive le mot français après amuïssement du s et remplacement de as par un â avec un accent circonflexe.

    La formule « Pâque orthodoxe » est parfois utilisée pour désigner cette fête lorsqu'elle est célébrée par les Églises orthodoxes à une date qui diffère de la date occidentale. Mais cet usage est incorrect car le « s » de Pâques ne fait pas référence à une pluralité de dates. La langue française distingue en effet « la » Pâque originelle juive et la fête chrétienne de Pâques. La première commémore la sortie d'Égypte par un repas rituel qui s'appelle aussi « la Pâque ». La fête chrétienne est multiple. Elle commémore à la fois la sortie d'Égypte, l'institution eucharistique lors du repas de la Pâque, la crucifixion du Christ et son repos au tombeau le septième jour, sa résurrection, passage de la mort à la vie, et la nouvelle création inaugurée le huitième jour.

    Il existe également une Pâque quartodécimaine pratiquée par certaines Églises chrétiennes : certains groupes religieux comme la Conférence Générale de l’Église de Dieu (Septième jour) ou certains Baptistes du Septième Jour choisissent de pratiquer cette cérémonie en concordance avec la Pâque juive.

     

    Après le Ier concile de Nicée en 325, il fut décidé que le calcul de la date de Pâques se ferait selon une règle fixe. Ainsi, Pâques est célébrée le dimanche après le 14e jour du premier mois lunaire du printemps, donc le dimanche après la première pleine lune advenant pendant ou après l'équinoxe de printemps. Dans la pratique, il est plus simple de revenir aux origines : Pâques correspond au premier dimanche qui suit la première pleine lune de Printemps. En revanche, la date peut varier suivant la longitude de la ville où l'on effectue l'observation. Les catholiques choisissent Rome.

    Finalement, toutes les églises acceptèrent la méthode d'Alexandrie qui place l'équinoxe de printemps dans l'hémisphère Nord le 21 mars (alors que le vrai peut intervenir un ou deux jours avant ou après).

    Un problème, apparu plus tard, est la différence des pratiques entre les églises occidentales et les églises orthodoxes. Les premières adoptent le calendrier grégorien pour calculer la date de Pâques, alors que les dernières utilisent toujours le calendrier julien originel. Le Conseil œcuménique des Églises proposa une réforme de la méthode de détermination de la date de Pâques lors d'un sommet à Alep (Syrie), en 1997. Cette réforme aurait permis d'éliminer les différences de dates entre église occidentales et orientales ; elle devait entrer en application en 2001, mais échoua.

    Le calcul de la date de Pâques est assez complexe ; il est connu sous le nom de comput.

     

     

    Pour les chrétiens, le symbolisme de la lumière de Pâques a un sens cosmique. La référence à l'équinoxe et à la pleine lune  n'est pas pour eux quelque chose de fortuit : elle est voulue par Dieu lui-même. Ce n'est qu'à l'équinoxe que le Soleil éclaire toute la Terre tandis que, au même moment, la pleine lune continue à réfléchir ses rayons pendant la nuit.

    Certains symboles de la fête de Pâques sont à retrouver parmi ceux de la fête juive de Pessa'h et ont pris une autre signification par rapport au Christ. D'autres se rapportent aux épisodes relatés dans les Évangiles.

     

     

     

     


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