Le compagnonnage, attesté dés les 13ieme et 14ieme siecles, selon les auteurs, trouve sont sens dans l'initiation artisanale. Il derive des artisans itinerants Francais hostiles aux corporations. Il se revolte contre les corporations patronales (1326), contre le pouvoir politique (1383) et contre l'eglise qui interdit les associations (1368).

En 1655, la sorbonne les condamnes, en 1773, le Grand Orient interdisait les loges aux compagnons, commence ainsi une periode noire jusqu'en 1839.

Le compagnonnage, outre les tailleurs de pierre, regroupe, des les origines, serruriers, menuisiers et charpentiers.

Histoire sacré du compagnonnage.

L'histoire de la construction du temple de Jerusalem par Salomon, la legende des maitres Jacques ( maitres d'oeuvre aupres de salomon), patron des tailleurs de pierre et menuisier et la legende du pere Soubise ( moine benedictin), patron des charpentiers.

Apres la construction du temple, maitre Jacques et son compagnon maitre Soubise revinrent dans les Gaules. Mais bientot maitre Soubise devint jaloux de l'ascendant que maitre Jacques avait pris sur leurs disciples. Il se separa de lui et partit avec d'autres compagnons.

Maitre Jacques debarqua a Marseille, Soubise a Bordeaux. Au cours de leurs voyages respectifs, les disciples de Soubise attaquérent Jacques et l'assaillirent, il ne fut sauvé que par les jonc d'un marais dans lequel il etait tombé, c'est en souvenir qu'il choisi de distinguer son ordre par la "canne de jonc".

Il se retira a la Ste Baume, ou il fut a nouveau trahi et assassiné par les compagnons de Soubise. C'est en l'honneur de Marie madeleine que les compagnons du devoir vont a la Ste Baume, au moins une fois dans leur vie. La montagne sacrée demeure une etape obligatoire de leur tour de France. apres l'extermination de l'ordre du Temple, les compagnons du devoir ou Devoirants se subdivisent en 3 rites principaux :

- Les enfants du Pere Soubise groupant les charpentiers surnommés " bon drilles".

- Les enfants de Salomon ex-communiés pour protestantisme et assimilés aux franc macons groupant les tailleurs de pierre et les menuisiers dits les "gavots".

- Les enfants de Maitres Jacques.

Tous ces "apôtres du devoir" devaient realiser leurs chefs d'oeuvres. D'ou le port de la canne qui etait l'epée de l'"Oeuvrier". Parmis les chefs d'oeuvres les plus connus realisés par les compagnons figurent : La tour eiffel, le viaduc de Garabit, la Ste Chapelle, Notre Dame de Paris, L'opera, le Grand palais, le Pont Alexandre 3 etc etc .....

Jadis, le travail etait une foi et non une tache. C'etait l'amour du bel ouvrage accompli par le rite du devoir. L'apprenti apprenait son metier. Les compagnons qui etaient d'abord des apprentis pour devenir ensuite Maitres ennoblissaient les metiers manuels. Ils spiritualisaient la matiere premiere. Le compagnon servait par vocation en choisissant son Maitre d'oeuvre.

Le compagnon doit effectuer son tour de france avec passage obligé dans certaines villes...

Le Symbolisme architectural .

Les symboles geometriques : Le point, le cercle, le triangle, le carré, la croix, le cube, la sphere, le pentagone et le sceau de salomon. Il font l'objet d'un symbolisme esoterique. Or, le symbole qui "reunit" eveille l'intuition. Par exemple le triangle, enseigne l'identité des contraire, le juste milieu ou la voie mediane.

Le symbole arithmosophique : celle ci etudie la mystique du nombre, a caractere metaphysique, exemple l'unitaire est l'indivisible ....

Le nombre d'or : appelé la " section dorée". Il est issu d'une suite numerique qui est la "suite de Fibonacci."

Ville de devoir.

Une ville de devoir  compte un certain nombre de compagnons d'une societe permettant d'avoir une cayenne ( un lieu de reunion d'une association de compagnonnage) dirigée par une Mère. On y procede aux receptions, aux initiations de compagnons. Quel que soit son nom, le passeport identifie le Compagnon et il accredite le " devoirant" dans les Cayennes. La Cayenne ou sejourne l'apprenti y appose son cachet. Durant tout le sejour de l'apprentie ou du compagnon, la cayenne garde se document et ne le restitue qu'au depart pour que, dans la nouvelle Cayenne, il puisse etre remis a "l'ancien" selon certain rites.

Brulé a la mort du compagnon, les cendres en sont melangé a du vin de breuvage est bu par tout les compagnons assemblés. Ceci explique que l'on ne trouve tres peu de ses passeports. La Mere, seule femme admise par le compagnonnage, dirige la maison : nourriture, bon entrtient des chambres, des vetements et soins des maux. "Notre Mere" disent les compagnons est respectée de tous. Enfin le Rôleur tient les roles, les registres dans lesquels sont notés l'arrivée du Compagnon et son depart. Quand le Compagnon se presente a la Cayenne, le roleur verifie de facon rituelle s'il appartient au Devoir : C'est le "Topage".

Les couleurs ou rubans ( env 1.70m de long et 10cm de large) varient selon les devoirs et la situation personnelle du Compagnon. Les couleurs Utilisées sont en nombre reduits, en rapport avec la legende d'Hiram : le blanc rapelle sa maitrise, le rouge son sang versé, le vert l'acacia de sa tombe, le bleu les coup qu'il a recut et l'echarpe des Meres est a dominante blanche.

A la fin des ceremonies, les compagnons portant leurs couleurs forment la chaine d'alliance en croisant les bras, bras droit sur le bras gauche ; la main droite de l'un, tenant la main gauche de l'autre. L'energie passe ainsi dans les maillons. Au centre se tiennent 2 ou 3 compagnons, dont le roleur et la Mere. Le roleur entonne le chant traditionnel repris en choeur et la chaine se deplace lentement dans le sens de la rotation du soleil. Lors des obseques la chaine est rompue indiquant ainsi l'absence d'un maillon.

Ainsi chaque devoir observait des regles et des rites qui lui etaient propres tant au niveau de l'initiation de ses membres qu'a leur formation professionnelle et spirituelle avec la transmission du savoir, le souci du materiau et de l'outil mais aussi avec le respect du travail et de l'oeuvre a accomplir ....