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    La clinique du docteur Cuénot à Arcachon est bombardée de pierres, du mois de mai au mois de septembre 1963, sans que l’on puisse trouver d’explication rationnelle. Des projectiles de toutes natures et de toutes tailles tombent autour du personnel et des patients. Le commissaire de police local ne juge pas utile de procéder à une enquête. Le professeur Robert Tocquet, appelé en renfort, conclut après une étude minutieuse que cette pluie de pierres est liée à la présence d’une jeune malade névrotique. Elle ne peut en aucun cas être tenue pour responsable du lancement des projectiles, mais le phénomène cesse après son transfert dans une autre clinique.

    Detail de l'histoire

     

     Le Pr Robert Tocquet , éminent spécialiste du paranormal, a personnellement enquêté sur ce cas :

  • De la mi-mai jusqu'au début septembre 1963, la Clinique orthopédique d'Arcachon fut harcelée par la projection de cailloux, de morceaux de moellons et de fragments de briques dont l'origine est demeurée inconnue. [...] Pendant cette période, les malades, la plupart allongés sur des voitures, reçurent approximativement deux à trois cents cailloux de tous calibres. [...] Les trajectoires des pierres, la direction du tir, la vitesse, le nombre et la nature des projections furent très variables. L'horaire fut, lui aussi, très capricieux [...], mais particulièrement à la nuit tombante. Jamais il n'y eut de malades blessés et si deux d'entre eux furent touchés, ils ne le furent que très légèrement. La seule condition, apparemment nécessaire et suffisante, était la présence dans les parages de Jacqueline R., âgée de dix-sept ans, ce qui autorisait tous les soupçons la concernant [comme agent du phénomène]. Mais, malgré l'étroite surveillance de la part des autres malades, jamais rien dans ce sens ne put être mis en évidence. Au contraire [...] elle fut lapidée copieusement. [...]
    Le Dr Cuénot signale que la chute des pierres commença au moment où le personnel et les malades de la clinique apprirent que celle-ci allait être fermée ou vendue. A cette époque, une malade, Angélina M., était très visée par les cailloux. Ce n'est qu'après le départ d'Angélina (le 7 juillet) que Jacqueline prit en quelque sorte le relais. [...] Les chutes de cailloux devinrent de plus en plus fréquentes avec une prédilection toujours marquée pour l'environnement de Jacqueline... Il lui suffisait de se trouver quelques minutes en un lieu quelconque des terrasses extérieures pour que les cailloux se mettent à tomber autour d'elle. Si elle s'absentait de la clinique, les jets de pierre cessaient. Dès qu'elle réapparaissait, ceux-ci reprenaient après une latence de cinq à dix minutes à chaque fois. En même temps le poids, la force et le nombre des pierres lancées sur les malades augmentèrent rapidement pour devenir inquiétants en juillet et en août : certains jours, il y en eut une trentaine. "
  • Robert Tocquet, envoyé sur place pour enquêter, s'installe (en septembre) dans la chambre contiguë à celle de Jacqueline. Il écrit :

  • " Au cours de la première nuit que je passai dans cette chambre, à 4 heures du matin exactement, quatre coups, relativement violents, séparés par des intervalles de cinq à six secondes, furent frappés à la porte de ma chambre. Au troisième coup, je me levai et j'ouvris brutalement la porte qui donnait sur un couloir parfaitement éclairé par des lampes électriques. Personne ne s'y trouvait. C'est alors que retentit le quatrième coup comme s'il avait été produit par un poing invisible, cependant que je sentais vibrer la porte que je tenais de la main gauche. "
  • Nous disposons ici d’un témoignage de première main, donné par un observateur reconnu. Le cas est particulièrement significatif, car il met en œuvre deux jeunes filles, se succédant l'une l'autre sans intervalle dans le même établissement (et qui plus est dans la même chambre). Or il est statistiquement exclu que le hasard ait ainsi réuni deux sujets présentant tous deux des capacités aussi fortes et aussi rares. Si on élimine l’idée d’un " esprit ", on est conduit à faire intervenir le personnel de la clinique et les autres patients. Ceux-ci auraient quasiment " dicté un rôle " aux deux jeunes filles ".

    Il semble que la première malade, Angélina, aurait provoqué une chute de pierre, qui peut même avoir eu une origine normale. En effet, les personnes présentes sont dans une situation psychologique fort instable : l’établissement va fermer, les patients devront donc quitter un lieu où ils se trouvaient bien ; les membres du personnel sont inquiets pour leur emploi. Une rumeur peut s’être diffusée, attribuant un incident possiblement banal à un poltergeist. Certes, le Dr Cuénot remarque, durant son enquête : " J’ai pu noter cette espèce de refus systématique qui est presque l’inverse d’une suggestion collective : tout le monde se refusant à admettre une explication irrationnelle, puis, devant l’impossibilité d'une interprétation, s’efforçant de ne plus y penser en s'abstenant de tout commentaire. " (ibid., p. 105). Ceci n’exclut rien, car les psychanalystes savent qu’un refus conscient peut masquer l’inverse, au niveau inconscient.

    Jacqueline arrive alors. Dans le climat d’inquiétude, un amalgame a pu s’effectuer entre elle et Angélina, d’autant qu’elles occupent la même chambre et qu’elles sont toutes deux jeunes, assez jolies, un peu intrigantes et instables sur un plan psychologique et affectif. Ce qui a pu produire un " effet d’attente " (Rosenthal, 1971).L’émotion du groupe, fixée sur les deux jeunes filles, pourrait constituer le moteur du poltergeist, même si leur responsabilité ne saurait être entièrement exclue. Tocquet écrit en effet (ibid.) :

  • " Le premier septembre, le Dr Cuénot, constatant que Jacqueline R. était au centre et l'agent probable de ces manifestations, résolut de lui faire subir un interrogatoire. [...] Or, chose curieuse, après cet interrogatoire qui fut, pour Jacqueline, une sorte de confession et de "décharge psychologique", les jets de pierres cessèrent. "
  • La plupart des poltergeists semblent constituer le reflet matériel d’un contenu psychique. Ce contenu prend force d’une mise en résonance des fonctionnements mentaux de plusieurs individus, comme le dit Sylvain Michelet (1994). J’en ai précisé ailleurs le mécanisme (1991, p. 52) : un message de l’ordre de " je crains les pierres " aurait pu ainsi circuler dans le groupe, et s’amplifier jusqu’à des degrés extrêmes (la chute des pierres était menaçante mais non dangereuse, pour le personnel et les malades). Si on admet la relation entre la pensée et les faits, une telle hypothèse permettrait de ne plus chercher " la jeune fille instable " comme cause du processus. Celle-ci ne ferait que cristalliser une émotion qui la dépasse. Sylvain Michelet traite les poltergeists avec les méthodes de thérapie familiale ! Il remarque que le poltergeist le plus fort survient dans un contexte où aucun mode d’expression n’est possible. Le poltergeist constituerait une sorte de voie de décharge d’un trop-plein d’énergie psychique (suivant la conception " énergétique " de Freud).

     

     


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    Cette histoire est magnifique et en plus a cette epoque la pas de trucage photo, y avait autre chose a penser !!!

     


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    Voici une video ou il apparait un fantome tout au moins quelque chose !!!

    Il m'a fallut un moment pour voir la fameuse apparition, demandez si vous ne trouvez pas !!

     


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  • Si vous aimez le monde de l'etrange, alors venez en discuter avec nous sur le forum

    Paranormal complot


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  • Le palais de Hampton Court, ancienne résidence du roi Henri VIII d'Angleterre, a toujours eu la réputation d'être hanté.

    En effet, c'est dans ce chateau que mourut la troisième femme d'Henri VIII Catherine Howard condamnée pour adultère. Sachant quel allait être son sort, elle implore la pitié de son époux tandis qu'elle priait dans la chapelle royale, en frappant desespérément à la porte, mais il ne l'écouta pas, et elle fut emmenée de force. Ses pathétiques appels au secours retentissent parfois dans la galerie proche de la chapelle. Depuis son fantôme hante Hampton Court. D'autre part, Henri VIII a été vu plusieurs fois à Hampton Court se trainant sur sur ses jambes ulcéreuses dnas les couloirs du chateau.

    Il est évident que la photo d'une silhouette fantomatique, prise par une caméra de surveillance et publiée par les journaux britanniques en décembre 2003, a relancé le débat. Ce cliché plutôt trouble montre une silhouette vêtue d'un long manteau d'époque, en train de refermer la porte d'une issue de secours de ce palais du XVème siècle. A plusieurs reprises, les gardiens du palais avaient été intrigués par cette porte, surveillée par une caméra, et qui s'ouvrait parfois de façon inexpliquée.

    En octobre 2003, ils ont eu la surprise de découvrir sur leur écran de contrôle cette image mystérieuse.

    "J'ai eu un choc en voyant les images de la caméra de surveillance qui montraient une silhouette sinistre en manteau d'époque, a raconté l'un des gardiens du palais. Ca faisait vraiment froid dans le dos parce que le visage n'avait pas l'air humain".

    "Ma première réaction a été de penser que quelqu'un faisait une farce alors j'ai demandé à mes collègues de jeter un oeil, a-t-il poursuivi. Nous avons discuté avec nos guides en costumes d'époque mais ils n'ont pas de costumes semblables à celui sur la photo. C'est très déconcertant".

    Pour le professeur Richard Wiseman, de l'université du Hertforsdhire, cité par le Daily Telegraph, il s'agit "soit d'un coup de publicité du palais, ce dont je doute, soit d'un visiteur qui a voulu se rendre utile en refermant la porte".

    Pour le quotidien populaire The Sun en revanche, il pourrait en fait s'agir ni plus ni moins que du fantôme de Henri VIII (1491-1547).

    "La période autour de Halloween est la plus active pour les apparitions de ce genre", explique Terry O'Sullivan, "expert renommé en fantômes" --dixit le Sun-- au Collège britannique de parapsychologie.


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